La nostra storia

Moi je dois faire exception, parce que petit (disons jusqu’à mes 80kg), je passais toutes mes vacances d’été chez ma nonna en Italie, et que j’en garde un souvenir impérissable.

OK, ma nonna n’avait pas de Super Nintendo ni de Megadrive chez elle, elle ne comprenait rien à Dragon Ball Z et elle était nulle au Monopoly. N’empêche que je ne m’ennuyais pas une seule seconde quand j’étais chez elle. Vous savez pourquoi ? Parce que le matin, elle m'envoyait au village pour chercher de l'huile d'olive fraîchement pressée chez les petits producteurs du coin. Qu’ensuite, on allait jusqu’au potager familial où elle me faisait choisir les tomates pour le déjeuner. Et qu’après tout ça, elle me montrait comment faire cuire les lasagnes dans l’immense four en pierre du village, sur la place centrale où toutes les nonnas se rassemblaient pour échanger des nouvelles et des conseils culinaires au milieu des alléchantes odeurs de cuisson.

Alors d’accord, dit comme ça, ça n’avait pas l’air d’être la grosse éclate, et pourtant ça a changé ma vie, parce que mine de rien, ma nonna m’a non seulement transmis son amour pour la cuisine, mais qu’elle m’a aussi appris à repérer les meilleurs produits. Reconnaître les meilleures huiles d’olive au premier coup d’oeil, ça, je sais faire. Pareil pour les tomates : Nonna m’a appris comment repérer celles qui étaient juste à maturité, ni trop vertes, ni trop mûres. « Osservare attentamente il colore, sentire la consistenza », disait-elle. Je traduis pour les deux du fond qui ne parlent pas italien : « Regarde bien la couleur, ressens la texture ».
Les vacances chez les grands-parents, ce n’est pas toujours très marrant.

Les vacances chez les grands-parents, ce n’est pas toujours très marrant.
Moi je dois faire exception, parce que petit (disons jusqu’à mes 80kg), je passais toutes mes vacances d’été chez ma nonna en Italie, et que j’en garde un souvenir impérissable.

OK, ma nonna n’avait pas de Super Nintendo ni de Megadrive chez elle, elle ne comprenait rien à Dragon Ball Z et elle était nulle au Monopoly. N’empêche que je ne m’ennuyais pas une seule seconde quand j’étais chez elle. Vous savez pourquoi ? Parce que le matin, elle m'envoyait au village pour chercher de l'huile d'olive fraîchement pressée chez les petits producteurs du coin. Qu’ensuite, on allait jusqu’au potager familial où elle me faisait choisir les tomates pour le déjeuner. Et qu’après tout ça, elle me montrait comment faire cuire les lasagnes dans l’immense four en pierre du village, sur la place centrale où toutes les nonnas se rassemblaient pour échanger des nouvelles et des conseils culinaires au milieu des alléchantes odeurs de cuisson.

Alors d’accord, dit comme ça, ça n’avait pas l’air d’être la grosse éclate, et pourtant ça a changé ma vie, parce que mine de rien, ma nonna m’a non seulement transmis son amour pour la cuisine, mais qu’elle m’a aussi appris à repérer les meilleurs produits. Reconnaître les meilleures huiles d’olive au premier coup d’oeil, ça, je sais faire. Pareil pour les tomates : Nonna m’a appris comment repérer celles qui étaient juste à maturité, ni trop vertes, ni trop mûres. « Osservare attentamente il colore, sentire la consistenza », disait-elle. Je traduis pour les deux du fond qui ne parlent pas italien : « Regarde bien la couleur, ressens la texture ».

Et c’est pas fini...